Le site du fact checking

Balobaki Methodes

I. Police de correction 

 

Si vous estimez que nous avons commis une faute ou omission dans l’un de nos articles, ou s’il faudra qu’on modifie quelque chose pour une meilleure compréhension, prière de nous la faire parvenir. Nous restons ouverts et sommes reconnaissants à toute contribution pouvant nous permettre d’améliorer notre travail.

Prière envoyer vos commentaires, corrections et réclamations à redaction@balobaki.cd

Aidez-nous en rendant vos commentaires avec plus de clarté possible afin de nous permettre de comprendre exactement vos préoccupations. Aussi, ajouter des liens des documents de référence ou des données ouvertes au public.

Vous pouvez soumettre vos commentaires dans la section commentaire sous un article, dans un e-mail ou sur WhatsApp +243816792474. Les requêtes soumises par ces canaux sont examinées quotidiennement par un membre de l’équipe de Balobaki Check.

Nous vous tiendrons au courant dès lors que nous aurions pris en compte vos remarques ou commentaires, si en réponse nous apporterons une modification à notre article. Si nous décidons d’apporter une modification, elle sera précisée dans l’article.

– En cas d’erreur sur un fait, une note intitulée « CORRECTION » sera ajoutée à l’article, précisant notamment ce qui a été changé.

– En ce qui concerne les clarifications ou les mises à jour, une note intitulée « MISE À JOUR » sera ajoutée, avec une explication de ce qui a été changé.

Vous trouverez la liste de nos corrections en cours en cliquant sur le lien ci-dessous :

 

Si, après la publication d’un Fact-checking, de nouvelles informations viennent à être connues et modifient la vérité dans le contenu de notre article, nous nous engageons à clarifier, corriger en mettant à jour notre article.

Nous nous engageons également à fournir à nos lecteurs une explication sur le changement opéré. Les lecteurs peuvent nous contacter sur le Whatsapp +243816792474 ou sur la rubrique ” nous contacter” afin de demander une correction ou une précision sur les informations diffusées dans notre site d’information que nous voulons de qualité.

Notre objectif, tel qu’énoncé dans notre mission, est d’appliquer les meilleures pratiques du journalisme et de servir de

« d’éclaireur » non partisan et à but non lucratif pour les lecteurs qui visitent notre site d’information.

 

II. Comment vérifions nous nos informations ?

 

1. La sélection de l’information à vérifier

Nous faisons le monitoring sur Internet (les réseaux sociaux) et suivons l’actualité pour identifier les fausses informations. Après l’identification, nous vérifions pour savoir si l’information a touché un nombre important des gens dans la communauté, si elle est pertinente pour être traitée et si elle se rapproche de notre communauté (géographiquement…). Nous sélectionnons des informations à vérifier de manière impartiale. Nous recevons aussi des informations à traiter à travers les contributeurs.
Nous vérifions tout type de contenu : photo, vidéo, texte et son.

2. La preuve de ce qui a été rapporté

Nous donnons quelques indications sur l’information qui fait l’objet de la recherche en reprenant quelques éléments tels que : la citation exacte ou la légende, l’état de l’information pour savoir s’il s’agit d’une information fausse ou à vérifier (douteuse), la viralité de la publication, les preuves disponibles au moment de l’identification (liens, capture d’écran…) et le contexte dans lequel l’information a été partagée.

3. Le contact avec l’auteur de la publication

Nous contactons ensuite l’auteur de la publication pour connaitre sa source et obtenir plus d’information pouvant nous servir de piste.

4. La vérification

Nous entrons en contact avec toutes les personnes et organisations citées dans l’information qui fait l’objet de la vérification pour enfin confirmer ou infirmer le fait.
Nous contactons également des experts pour éclairer certains sujets. Nous utilisons des informations des médias que nous jugeons crédibles et impartiales. Nous consultons des données provenant des organisations crédibles. Nous n’utilisons pas des sources anonymes à Balobaki Check.
Pour vérifier des liens, des images, vidéos et autres types de contenu, nous utilisons plusieurs outils tels que Google reverse Image, Yandex, TinEye, Google Maps…

 

5. Rédaction de l’article

Nous commençons par décrire l’information qui a fait l’objet de la vérification et précisons dès le départ s’il s’agit d’une vraie ou fausse information. Nous indiquons la viralité de l’information pour montrer l’importance de la vérification.
Nous utilisons des liens hypertextes pour permettre au lecteur de se rendre auprès des sources que nous avons utilisées pour apprécier la conclusion de notre article. Nous reprenons la déclaration exacte ou la légende de la publication, nous présentons la capture d’écran de la citation comme preuve, nous présentons ensuite les preuves recueillies après la vérification, nous précisons le contexte dans lequel l’information a été partagée. Enfin, nous donnons une mention à l’information pour indiquer s’il s’agit d’une information fausse, hors contexte, sans preuve (aucune preuve) ou autres.

6. La relecture

L’auteur de l’article fait la première relecture. Deux autres rédacteurs font la relecture, l’un après l’autre avant la dernière relecture par la directrice de publication.

7. La publication

Nous publions nos productions sous deux formats : fact-check (article de vérification des faits) et podcast. Nos articles sont diffusés sur notre site Balobakicheck.cd ainsi que sur nos réseaux sociaux. Nous travaillons aussi avec des médias en ligne et journaux pour partager nos contenus à un large et différent public. Nos podcasts produits en langues nationales (Lingala, Kikongo, Swahili et Tshiluba) ainsi qu’en Français sont partagés sur notre compte SoundCloud et des radios communautaires partenaires.

8. L’impact

Nous identifions les personnes et organisations citées dans l’information qui a fait l’objet de la vérification sur nos publications sur les réseaux sociaux afin de les mettre au courant de ce qui se dit à leur sujet. Mais aussi pour qu’elles partagent nos productions ou qu’elles rectifient leur déclaration.
Nous insérons le lien de l’article de vérification des faits sous la publication ou dans le groupe (Whatsapp, Facebook…) où l’information faisant l’objet de la vérification a circulé afin d’éclairer le débat public.

Nous jugeons également l’impact de notre travail par le nombre des contenus de vérification des faits produits, des membres de la société civile et journalistes formés dans la vérification des faits, les réactions des internautes sur les réseaux sociaux (j’aime, commentaire, partage…).


III. Nos sujets

Nous travaillons sur les rumeurs, informations douteuses et fausses informations qui circulent sur les réseaux sociaux ( Whatsapp, Facebook, Twitter, Youtube…), dans les médias et dans la communauté lorsqu’elle devient un sujet d’actualité.

Collecte

Nos journalistes font la veille sur les principaux réseaux sociaux : Facebook, Twitter et WhatsApp principalement pour y collecter des rumeurs et de fausses informations.

Certains médias en ligne en République démocratique du Congo partagent des informations douteuses qui exigent aussi une vérification a posteriori.

Sur notre page Facebook, les commentaires des internautes nous aident à identifier les informations douteuses

Traitement

Nous menons des recherches d’images inversées à travers différents outils de vérification existants tels que Google Images, Yandex, Tineye, afin de vérifier les premières occurrences des photos qui sont publiées.

Nous rédigeons les articles de vérification des faits dans un style pédagogique.

Nous veillons beaucoup à la diversité des sources afin d’équilibrer le débat, car nous estimons que les citoyens ont besoin d’informations précises pour prendre des décisions éclairées. Et pour faciliter l’accès à l’information, nous produisons des podcasts dans les langues nationales aussi.Diffusion

IV. L’édition

Une fois qu’une histoire est écrite, elle passe par deux personnes également Fact-checkeurs avant la lecture finale de la directrice de publication :

Nous partons de l’affirmation qui fait l’objet de notre recherche et nous la plaçons dans la thématique :

Citation : que dit l’auteur de la publication

Ensuite, nous passons aux faits tels que nous l’avons trouvés.

Fait : qu’avons-nous trouvé comme résultat après nos recherches ? Qui est-ce qui appuie les faits que nous avons trouvé ? Quels médias l’ont-ils relayé ?

Contexte : nous veillons à ce que le lecteur soit informé du contexte dans lequel la fausse information a été partagée ? Pourquoi maintenant ? L’écriture est-elle claire ? Le choix des mots est-il exact ?

Au moment de la publication, l’article aura été revu dans la plupart des cas par trois personnes ; le rédacteur qui a travaillé dessus, un deuxième rédacteur n’ayant pas travaillé dessus, un vérificateur de faits et la directrice de Balobaki check.

V. L’état de nos Fact-check 

Vrai : une affirmation qui est à la Une mais qui s’avère être fait est aussi importante pour nous pour clarifier l’opinion.

Légèrement vrai : pas tout à fait vrai mais qu’il est nécessaire d’éclairer l’opinion.

partiellement faux : pas tout à fait faux mais qu’il est nécessaire d’éclairer l’opinion.

Faux : Totalement faux et qu’il est nécessaire d’éclairer l’opinion en y apportant des preuves.

Aucune preuve : Faux ou vrai, sans preuve et qu’il est nécessaire d’éclairer l’opinion.