Lutte contre la désinformation et le discours de haine: bulletin Sango ya bomoko 29

Après les élections en République démocratique du Congo, les messages d’hostilité se multiplient dans les médias comme sur les réseaux sociaux et dans la communauté entre les peuples  kasaïens et katangais. Ces discours qui ne favorisent pas le vivre ensemble entraînent plusieurs conséquences entre autres, la chasse des kasaïens au Katanga, et les katangais au Kasaï.

Dans son rôle de lutter  contre la désinformation et les discours susceptibles d’entraver la cohésion sociale, l’équipe du bulletin Sango ya bomoko a collecté et traité quelques discours séparatistes qui alimentent le conflit entre les  kasaïens et katangais à l’instar de celui-ci qui a été collecté sur le réseau social X:

” Nous sommes fiers de notre pays. La République du Katanga. Kasaïens au Kasaï et katangais au Katanga”

Il n’existe pas de « République du Katanga». L’alinéa 1 de la Constitution de la République Démocratique du Congo stipule : « La République Démocratique du Congo est, dans ses frontières du 30 juin 1960, un Etat de droit, indépendant, souverain, uni et indivisible, social, démocratique et laïc…». C’est la première phrase du premier article de la constitution de la RDC. Nul donc n’a le droit de proclamer un Etat dans un Etat, cela serait poursuivable de tentative de rébellion.

Les discours de haine traités dans ce vingt-neuvième numéro du bulletin Sango ya bomoko sont issus de ces thématiques suivantes:

  • Discours de haine à caractère tribal
  • Désinformation
  • Discrimination

Sango ya bomoko N_ 29

Le bulletin est produit par nos équipes en partenariat avec Internews en RDC pour répondre aux rumeurs qui circulent au sein de la communauté et qui peuvent être porteurs de discours de haine, tribalistes et des fausses informations en marge de la période électorale. 

About Moise Esapa 57 Articles
Moïse Esapa est rédacteur à BALOBAKI CHECK depuis 2022, en charge de la collecte des rumeurs/ affirmations sur les réseaux sociaux et suivi du réseau des correspondants. Il s'intéresse aux questions numérique et socio politique.

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