Les personnes de petite taille sont compétentes pour tout type de travaux intellectuels

En République démocratique du Congo, les personnes de petite taille sont sujets de discrimination découlant des stéréotypes qui réduisent leur compétence qu’aux travaux ménagers. Certains pensent que leur quotient intellectuel (QI) est inférieur aux personnes de taille moyenne à cause de leur croissance retardée.

Le nanisme est une maladie génétique qui affecte la croissance osseuse”. Si le quotient intellectuel se rapporte au cerveau, la taille de ce dernier ne définit pas l’intelligence humaine d’après une étude autrichienne citée par le média français TF1 INFO.

Gloria Sembula, licenciée en communication sociale à l’Institut facultaire des Sciences de l’information et de la communication (Ifasic), coordinatrice de la Synergie des personnes de petite taille et actrice, a prouvé le contraire. Elle a assumé des postes comme cheffe de division chargée des nouvelles technologies de l’information et de la communication au Conseil économique et social, rapporte Radio Okapi.

Le nanisme ayant une connotation négative, le concept utilisé actuellement est plutôt “personne de petite taille”.

Les personnes de petite taille bénéficient du même droit que toutes les autres personnes vivant avec handicap. La Convention relative aux droits des personnes vivant avec handicap leur donne la possibilité d’user pleinement de leurs droits.

Dans son article 5 portant égalité et non discrimination, nous pouvons lire que « Toutes les personnes sont égales devant la loi et en vertu de celle-ci et ont droit à l’égale protection et à l’égal bénéfice de la loi sans aucune discrimination. »

Et son article 27 portant Travail et emploi stipule que « Les personnes handicapées ont le droit de travailler, y compris de travailler dans un milieu de travail ouvert, favorisant l’inclusion et accessible. Les États doivent prendre des mesures appropriées pour promouvoir les opportunités d’emploi et l’avancement des personnes handicapées. »

Cet article est rédigé par BALOBAKI CHECK dans le cadre du bulletin Sango ya Bomoko, un bulletin hebdomadaire qui collecte et traite les rumeurs, les discours de haine et la désinformation qui circulent dans la communauté et sur les réseaux sociaux susceptibles de briser la cohésion sociale.

Be the first to comment

Leave a Reply

Your email address will not be published.


*