Katumbi n’a pas été placé en résidence surveillée, ”c’était un faux pas des forces de l’ordre”, selon le gouverneur du Haut Katanga

Les réseaux sociaux en République démocratique du Congo (RDC) ont été politiquement marqués lundi par des vidéos montrant Moïse Katumbi, le candidat à la présidentielle dans un véhicule discuter avec deux personnes en uniforme militaire et armées. 

Selon son porte-parole, Olivier Kamitatu, l’ancien gouverneur de l’ex province du Katanga devenu Haut-Katanga a été empêché de quitter sa résidence secondaire dans son village à Kashobwe .Différents journalistes et internautes ont publié ces vidéos (1 ,2 et 3)

Un internaute est allé plus loin en affirmant que l’ordre de le placer en résidence surveillée provient de Jean Pierre Bemba, ministre de la Défense sur instruction du Président. En moins de 4h, sa publication a fait 43 commentaires , 50 partages,141 j’aime et plus de 15.000 personnes touchées.

Aucune information allant dans ce sens n’a été confirmée. 

Selon le gouverneur du Haut Katanga, qui a tweeté en fin de journée : “Aucune instruction n’a été donnée dans le sens de restreindre la liberté de circuler de qui que ce soit à Kashobwe.Dès que nous avons appris ce faux pas commis par quelques éléments des forces de l’ordre dépêchés, du reste, dans cette partie de la Province du Haut-Katanga en vue de dissuader les velléités de certains compatriotes à vandaliser les biens de leurs adversaires politiques, nous avons immédiatement ordonné la levée de cette barrière, chose qui a été aussitôt faite.Au demeurant, nous condamnons ce malheureux incident, c’est ainsi que les responsabilités des uns et des autres seront établies pour que pareil cas ne se répète plus”. 

À quelques jours des résultats définitifs de la cour constitutionnelle, après que la Commission électorale nationale indépendante (CENI) ait proclamé Félix Tshisekedi gagnant de la présidentielle du 20 décembre, les candidats Présidents dont Moïse Katumbi et Martin Fayulu considèrent que c’était un ” simulacre d’élection” et appellent à l’annulation du scrutin. Dans un communiqué rendu publique dimanche, Katumbi a appelé la communauté internationale ” à ne pas reconnaître un résultat issu de la fraude et de la tricherie” 

La commission électorale nationale indépendante  a reconnu plusieurs irrégularités notamment la détention des matériels pour le vote par des candidats aux législatives. Quatre vingt deux  candidats aux législatives ont été sanctionnés par la CENI.

Copy of SB – Note d’alerte #26

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