Les harcèlements à l’égard de la femme dans le milieu professionnel doivent être dénoncés

Les femmes subissent des harcèlements dans le milieu du travail. Des messages offensants et des menaces. Plusieurs femmes abandonnent des postes qu’elles occupent à cause de plusieurs propos discriminatoires dont elles en sont victimes.

« Ce n’est pas toute femme qui se relève après avoir été victime d’un discours offensant au milieu du travail. Ça impacte négativement les performances de celles qui sont psychologiquement faibles », a fait savoir Brenda Kuenji, avocate. 

Elle estime que le temps est révolu. La femme n’est plus jamais émancipée pour faire une carrière professionnelle remarquable.  

« Les femmes qui vivent le harcèlement doivent dénoncer. Si elles gardent pour elles-mêmes, ça ira au-delà des limites. Elles doivent dénoncer pour se sécuriser et pour mettre fin à ce fléau », recommande-t-elle. 

Par ailleurs, elle invite l’Etat à prendre des mesures draconiennes pour lutter contre  le harcèlement de femmes dans le milieu du travail. 

Dans un sondage réalisé par l’UNESCO en 2020 auprès de 900 journalistes à travers le monde, 73 % des femmes interrogées ont dit vivre de la violence en ligne. Il s’agit d’une augmentation par rapport à 2014, alors que la proportion était de 23 %.

Enfin,  une étude parue en janvier 2023, réalisée auprès des membres du Parlement de l’État de Victoria en Australie, a noté que 52 % des femmes interrogées avaient été victimes de gazouillis injurieux, contre 33 % des hommes.

Plusieurs études observent par ailleurs que le harcèlement en ligne vécu par les femmes est très différent de celui vécu par les hommes. Par exemple, les hommes sont souvent attaqués sur leurs positions politiques.

Alors que, comme l’observe l’Institute for Strategic Dialogue, les attaques envers les femmes sont plutôt basées sur leur apparence physique ou sur l’idée qu’elles n’ont pas les compétences nécessaires pour assumer leurs fonctions.

Cet article est rédigé par BALOBAKI CHECK dans le cadre du bulletin Sango ya Bomoko, un bulletin hebdomadaire qui collecte et traite les rumeurs, les discours de haine et la désinformation qui circulent dans la communauté et sur les réseaux sociaux susceptibles de briser la cohésion sociale.

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