Durant cette période électorale circule plusieurs rumeurs et propos discriminatoires à l’égard de la femme. Comme cette rumeur qui affirme que les femmes revendiquent d’occuper les postes décisionnels alors qu’elles sont incapables d’en assumer les responsabilités.
Ces affirmations qui suscitent l’engouement et occasionnent le débat dans la société sont infondées. C’est ce qu’affirme Euphrasie Kayembe, rédactrice en chef du Magazine Ici et Ailleurs.
D’après elle, « cette conception n’est rien d’autre qu’une façon de vouloir ramener à l’ancienne époque cette femme qui, à tout prix ne cesse de se surpasser en s’imposant avec bravoure dans différents domaines qui jadis, ne lui étaient pas accessibles », confie-t-elle.
Ce genre d’affirmations, poursuit-elle, ne devraient plus exister, « car les exemples sont légion qui démontrent qu’aujourd’hui la femme vaut beaucoup plus que cette image inadaptée qu’on veut lui attribuer. Car dorénavant elle se prend en main pour répondre avec succès aux responsabilités qui lui sont conférées en tant que leader cela par des œuvres bien visibles que d’aucun ne peut nier encore moins ignorer », dit-elle.
Et de renchérir : « A titre d’exemple, actuellement nous chapotons une équipe de rédaction d’un magazine qui hisse haut les valeurs culturelles de notre pays sans pourtant autant laisser parler nos caprices féminins ce qui est fréquent avec les femmes qui jouent des rôles importants que ce soit dans des organisations publiques que privées ou encore dans des entreprises de grande renommée ».
Cet article est rédigé par BALOBAKI CHECK dans le cadre du bulletin Sango ya Bomoko, un bulletin hebdomadaire qui collecte et traite les rumeurs, les discours de haine et la désinformation qui circulent dans la communauté et sur les réseaux sociaux susceptibles de briser la cohésion sociale.
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